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La description :une année aux etats-unis: photos, impressions, anecdotes pour famille, amis ou visiteurs anonymes....

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"fail!" (i) feel you = je te comprends, je t'ai compris. ex: - i'm so tired today - feel you, man... fuck that shit! = juron, assez facile à comprendre gal = girl, mais en mieux (that’s) ghetto = tout un concept. réfère au style, à l'attitude générale des afro-américains venant du ghetto. avoir des grosse chaînes autour du cou est très "ghetto" par exemple. mais peut aussi être synonyme de "cool". god damn it! = juron, voir damn. gosh / oh my gosh = pour ne pas dire "god", parce que "oh my god" c'est mal. ex: "gosh, it's raining again!" got you / gotcha = je t'ai compris. si quelqu'un a besoin d'expliquer quelques chose de compliqué à plusieurs reprises, son interlocuteur répondrait "got you" une fois qu'il a compris homeboy = en parlant d'un ami très proche avec qui on a grandi. littéralement, "gars du quartier". ex: "he's my homeboy!" homegirl = pareil, au féminin hella = superlatif, comme "trop" en français. ex: "that's hella cool!" hecka = synonyme de hella holy shit! = zut, merde. litéralement, "caca sacré". ex: "holy shit, i lost my keys!" how’s it hanging? = une manière trop cool de dire "how's it going?" qui veut dire comment ça va. ex: hey bro, how's it hanging today? lame = quelque chose qui est "trop la honte". ex: her t-shirt is so lame legit = voire dope. trop cool. imma bounce (now) = je m'en vais. imma = i'm gonna = i am going to. synonyme des deux expressions suivantes. i’m out = voir imma bounce i’m ghost = voir i'm out i swear to god = je jure. ex: i swear to god i will kick his ass kick-ass = cf dope. quelque chose de vraiment super cool. my bad = c'est de ma faute, j'avais tort, mea culpa. ex: sorry bro, my bad. nasty = super cool neat = super cool rad = super cool right back at ya = à toi aussi. ex: - have a good day! - right back at ya! right on! = oui. ex: did you go to class today? right on! same here = moi aussi. ex: -i have so much work to do - same here dude! sick = super cool sis = abréviation de sister suck = craindre. ex: it sucks! (ça craint) swag / swagger = encore une fois pas de traduction. tout un concept. avoir le "swag", c'est avoir une attitude, un style cool, la tchatche aussi. ex: every morning i turn my swag on (litéralement: j'allume mon swag) sweet! = sympa, cool. ex: - i can do that for you - sweet, thanks! tell me about it = je ne sais pas trop comment traduire celui là, qui est très utilisé. se rapproche de "feel you". on l'emploie quand quelqu'un nous dit quelque chose et qu'on est tout à fait d'accord, ou qu'on a vécu la même chose. ex: -this exam was so hard! - tell me about it. the shit = trop cool. ex: this girl is the shit! tight = trop cool totally = signe d'approbation. tots = abréviation de totally. two cents = avis pas intéressant, grain de sel. ex: "i don't need your two cents on this subject". you know what i mean? = tu vois ce que je veux dire? se dit beaucoup plus qu'en français, en fin de phrase, environ une phrase sur deux you know what im talking about? = pareil you know what i’m saying? = pareil, mais connoté afro-américain/ghetto you feeling me? = pareil! réponse: voir "feel you". what the fuck? = pas vraiment besoin d'explications... pas très traduisible what the hell?= synonyme de what the fuck what the tits? = synonyme encore word = mon prefere. connoté afro-américain. s'utilise à toutes les sauces. 1) pour exprimer son approbation: - i really enjoyed this movie. - word. 2) pour dire oui: - meet you at 9? - word. 3) pour demander "c'est vrai ce que tu dis?": - i saw a unicorn. - word? (une conversation peut donc être "-word? -word.") 4) pour à peu prêt tout le reste, quand on a rien a répondre. si vous avez lu tout ça... hé bien vous pouvez survivre dans une université américaine sans problèmes! posté par froggyobie à 13:37 - commentaires [20] - permalien [ # ] 01 mai 2011 un article très intéressant... ... qui résume à la perfection ce que j'ai pu observer du système scolaire/de la mentalité américaine. en effet, si les américains sont parfois un peu ridicules dans leur confiance en eux (du genre se présenter comme "artiste" après avoir joué dans une pièce de théâtre ou déclamer avec fierté un poème de qualité douteuse qu'ils viennent d'écrire), il faut bien remarquer qu'on apprend aux français dès leur plus jeune âge à douter d'eux-mêmes et à revoir leur ambitions à la baisse. il faudrait certainement trouver un juste milieu... voici l'article :  les jeunes français sont « p essimistes »,« mal partis » et mal aimés dans leur pays. les articles et les études à ce sujet ont défilé dans la presse cet hiver. comment expliquer cette déprime de la jeunesse? le chômage et la précarité sont des facteurs essentiels bien sûr, mais il y a également un aspect culturel de ce malaise qui devient évident quand on se confronte à une autre approche. lorsque après vingt-cinq ans en france, on part vivre aux etats-unis, la différence entre les attitudes envers les jeunes dans les deux sociétés saute aux yeux. on caricature beaucoup l’esprit positif et hyper enthousiaste («you can do it!»)des américains, mais les conséquences de la critique à la française méritent aussi d’être examinées. les jeunes français se sous-estiment, disent facilement «je suis nul», et ne sont pas toujours encouragés dans leurs ambitions. de son côté, la culture américaine crée des jeunes ambitieux, parfois jusqu'à l’arrogance, qui surestiment souvent leurs capacités, et sont à l’aise pour parler en public. l'amérique du «moi» dans les années 1970, l'amérique est passée par ce que l'écrivain tom wolfe a appelé «la décennie du moi», où chacun était sommé de se «trouver», de «s'exprimer», de «réaliser son potentiel». c'est aussi à ce moment que plusieurs études psychologiques dans les écoles ont montré que les attentes positives des enseignants avaient un effet favorable sur les jeunes (alors que l’anticipation de l’échec pouvait contribuer à le provoquer). en bref, lorsqu’un parent ou un enseignant est très encourageant, l'enfant a tendance à être plus confiant. cette idée a inspiré la pédagogie américaine, et a été poussée un peu trop loin nous le verrons, alors qu'en france son influence est restée bien plus limitée. au pays de descartes, il semble que le doute et la critique soient vus comme les seuls moyens d'atteindre l'excellence. la divergence commence tôt. des études de 2006 montrent que les français de dix ans interrogés sous-estimaient leur capacités en lecture par rapport à la réalité. ils étaient bien moins «nuls»que ce qu’ils pensaient . a l’inverse, les américains de 13 ans, selon une étude citée dans le livre de 2009 the narcissism epidemic (l'epidemie de narcissisme) surestiment leurs capacités en mathématiques, et trois lycéens sur quatre se disent «satisfaits d'eux mêmes». de plus, les jeunes américains sont très tôt encouragés à avoir des responsabilités et un rôle actif dans la communauté: magazines de lycée, prise de parole en public, levées de fonds pour des projets extrascolaires, volontariat, petits boulots, discussions personnelles avec les professeurs, etc. l'effet de ces initiatives est de réduire la distance hiérarchique entre jeunes et adultes, ainsi que de favoriser le sentiment qu'il est possible d'avoir un impact concret sur les choses. pas de zuckerberg français a 11 ans, le petit damon weaver a interviewé le président obama à la maison blanche pour le journal télévisé de son collège, et en 2008 le rédacteur des discours d’obama avait 27 ans . « a 30 ans, êtes-vous trop vieux pour créer une entreprise? » demandait récemment le site gawker. la question était suivie d’une liste des grands succès de la silicon valley: facebook fondé par un jeune de 19 ans, 20 ans pour microsoft, 21 pour apple, 25 pour google, et 26 pour yahoo et skype. pour les investisseurs américains, il n’est jamais trop tôt pour traquer un petit génie sur son campus, et le manque d'expérience est même vu comme un atout en matière de créativité. il y a aussi, il est vrai, une petite coterie d'entrepreneurs français de moins de 30 ans, notamment dans les start-up comme deezer et leetchi. il n'en demeure pas moins que l'idolâtrie du diplôme n'encourage ni les parcours atypiques, ni la prise de risque. il y a quelques mois, le magazine l'etudiant tentait de comprendre «ce qui empêche aujourd’hui d’avoir un zuckerberg français» . les étudiants interrogés, souvent issus d’écoles de commerce, évoquaient le formatage des classes préparatoires, et le peu d’encouragement à se lancer dans des projets extrascolaires. avant d’imposer ses idées, le jeune attend d’être initié. la machine à casser des destins française le manque de flexibilité des parcours et le sentiment qu'il faut passer par des cases obligées n'encouragent pas l'état d'esprit du tout est possible . dans le livre les jeunes français ont-ils raison d’avoir peur? , le sociologue olivier galland, explique que l'obsession du diplôme crée un sentiment d'impuissance, l’impression que tout est déterminé à 18 ans si vous êtes entrés (ou pas) dans telle ou telle grande école. il cite une enquête de la fondation pour l'innovation politique selon laquelle «les français sont les moins nombreux des pays occidentaux à penser qu'ils ont une liberté et un contrôle sur leur avenir». et les adultes ne les encouragent pas toujours à voir les choses autrement... dans son récent livre lunch in paris , l’expatriée américaine elizabeth bard raconte l'anecdote suivante. quand il avait 16 ans, son mari français a été voir sa conseillère d’orientation, et lui a annoncé qu’il voulait être soit chercheur scientifique, soit réalisateur de film. «ah non, tu n’y arriveras jamais» , avait rétorqué la dame. scandale! pour bard, ce type de réponse est inconcevable. «est-ce que je veux vraiment élever mes enfants dans un pays où la première réponse à toutes les questions semble toujours être non?» se demande-t-elle. s’agit-il de réalisme justifié, ou d’incapacité à encourager les ambitions de la jeunesse? «la société française fonctionne comme une gigantesque machine à casser des destins» , écrit olivier galland dans le livre cité plus haut. de manière un peu inhabituelle, il n’accuse pas un projet politique particulier, qu’il soit de droite ou de gauche. pour lui, la situation est avant tout «le résultat d’une réalité systémique et culturelle» qui n'évolue pas avec l'alternance politique. ambition contre révolte il semble que ce qui remplace l’ambition dans les esprits français, c’est l’idéalisation de la révolte. suite à un article dans le nouvel observateur sur les statistiques du pessimisme précoce, des jeunes bloggueuses appelaient les jeunes à réagir , notamment en hackant des sites du gouvernment ou en luttant contre les panneaux publicitaires. qu’est-ce qui est plus épanouissant, protester contre des projets, ou mener à bien des projets personnels? les deux ne sont certes pas incompatibles, mais la première voie semble survalorisée en france. dans la conversation médiatique, on entend parfois ce type de commentaire: « regardez, les jeunes ont une opinion, ils sont actifs et engagés, la preuve, ils manifestent! » en découle l’impression que c’est la seule façon pour eux d’exister. face à la réticence à encourager l’ambition, l’écueil américain est l’enthousiasme sans rigueur. l'aisance avec laquelle certains jeunes américains pratiquent l’auto-promotion constante peut être pénible. de nombreux observateurs pensent que leur société est allée trop loin dans l’encouragement positif, notamment à l’egard de la génération née après 1980. plusieurs livres récents vont dans ce sens, particulièrement the narcissim epidemic , écrit par deux chercheurs en psychologie, et battle hymn of the tiger mother (l’hymne guerrier d’une mère tigre), un best seller dans lequel une maman d’origine chinoise vante les mérites de l’éducation à la dure , sans patience pour le renforcement de l'estime de soi prêchée par ses voisines. les deux livres évoquent avec horreur une société qui a encouragé la confiance en soi jusqu'à l’absurde. des enfants en maternelle à qui l’on fait chanter tous les matins « je suis unique, je suis spécial » , des ouvrages aux titres évocateurs tels le guide pour les filles qui veulent apprendre à s’aimer : un livre pour tomber amoureuse de la personne la plus importante…vous! certains parents n’osent plus contredire leurs enfants de peur de «saper leur confiance en soi» , et certains vont jusqu’à créer des matchs de sport sans vainqueur ni perdant, car il ne faudrait pas que les enfants «soient malheureux d’avoir perdu» . un soupçon d’autocritique serait donc bienvenu au pays de l’enthousiasme débridé, tout comme une bonne dose de «you can do it!» ne ferait pas de mal en france, où être très enthousiaste, c'est souvent risquer d'être pris pour un idiot naïf. n'ayez pas peur d'avoir l'air un peu exalté ou immodeste, vous aussi, vous pouvez positiver comme les petits américains… yes you can ! claire levenson source: http://www.slate.fr/story/36863/jeunes-france-etats-unis-ambition-pessimisme posté par froggyobie à 19:16 - commentaires [0] - permalien [ # ] 07 avril 2011 catching up pfiou, ça faisait longtemps! désolée d'avoir un peu délaissé le blog ces derniers temps, mais la vie d'une obie est bien prenante, et je suis dans la dernière ligne droite avant la fin de l'année alors j'essaie d'en profiter un maximum! quoi de neuf donc? course-wise race and ethnic relations : ce cours me fait réaliser plein de choses sur les etats-unis que la petite bulle de tolérance d'oberlin m'a caché jusque là... en effet les etats-unis sont un pays où la "race" (le mot est utilisé sans complexe ici) a une importance absolument déterminante. la grande majorité des américains citent leur "race" naturellement si on leur demande de répondre à la question "who are you?". les noirs, hispaniques et native americans (les indiens) sont toujours défavorisés de multiples manières, et l'élection d'un président noir n'y change rien. toutes les grands villes ont des quartiers noirs, hispaniques, asiatiques, blancs, et le mélange s'opère très peu. bref, le tableau n'est pas très rose, et cela me permet également de réfléchir à la situation française, qui n'est évidemment pas comparable - être noir en france ni signifie pas la même chose qu'être noir aux etats-unis - mais qui est également problématique. et ça me fait un peu descendre de mon nuage, moi qui suis plutôt privilégiée et n'ai donc jamais été vraiment confrontée à des problèmes de discrimination. lgbtq identities : mon deuxième cours de sociologie, qui est en fait très comparable au premier à ceci-près qu'il s'attache aux questions de genre, sexe, sexualité plutôt qu'à la "race". c'est certainement mon cours le plus difficile, celui qui me demande de lire le plus, d'assimiler des théories complexes et surtout de reflechir pour produire ma propre opinion. et je dois dire que pour une pauvre petite française... ça n'est pas facile. non que je sois idiote, mais plutôt que le système scolaire français ne nous apprend pas à réfléchir par nous même et nous insinue en permanence que notre opinion ne vaut rien. en france, il s'agit d'apprendre des théories préexistantes et de savoir les utiliser pour construire un argument, pas d'expliquer ce que l'on pense. aux etats-unis, tout est fait pour que les étudiants développent leur propre pensée, ce qui a du bon et du mauvais: en effet, on tombe facilement dans le "racontage de vie" et beaucoup d'américains sont capable d'avoir une opinion sur un sujet qu'ils ne connaissent absolument pas. mais voilà, je me rend compte que mon cerveau a été formaté pour réprimer ma propre pensée, et c'est quand même bien dommage. mais j'y travaille! bref, ce cours est extrêmement intéressant, très enrichissant, je découvre en permanence des sujets sous un nouvel angle, et surtout je m'ouvre l'esprit. je me considérait déjà comme une personne tolérante et ouverte d'esprit, mais je pense vraiment que mon séjour à oberlin m'a fait faire encore plus de progrès de ce côté. espagnol : sans commentaires... le cours n'a pas grand intérêt, à part qu'il me fait parler espagnol... photographie: ce cours est littéralement une revelation pour moi. je suis officiellement une étudiante en photographie râtée. j'adore ce cours. j'adore j'adore. la prof, jane, est un peu folle, mais vraiment super. il s'agit d'un cours de photographie argentique en noir et blanc, je passe donc des heuuures dans la dark room (chambre noire) à développer mes négatifs et à tirer mes photos. et j'adore ça, je pourrais faire ça toute la journée. un aperçu de mes photos préférées prises dans le cadre du cours (scannées): sujet 1: the absent, the hidden, the denied sujet 2: self portrait série des identités (bon il y a toute une théorie inspirée par mes cours de sociologie, mais j'ai la flemme de l'expliquer là). self portrait as a french person suivi de self portrait as a girl série "je ne sais pas qui je suis je me cherche un peu tu vois" (haha) travel-wise j'ai passé mon spring break (équivalent des vacances de pâques) à toronto avec laura. pas vraiment de visites au programme cette fois-ci, mais du repos et de la cuisine! en effet, la nouvelle colocataire de laura, danica, cuisine tout le temps des gâteaux et autres douceurs et lui a refilé le virus. j'ai une fois de plus pu remarquer la gentillesse extrême des canadiens, qui sont quand même plus cools que les américains -- et qui insistent bien dessus. imaginez-vous que je partais le lundi matin, et en rentrant le samedi soir danica m'avait fait des muffins pour le voyage et m'avait écrit une petite carte juste avant de se coucher! le voyage s'est bien terminé par une soirée karaoké en compagnie de lucille, une amie de lycée qui passe un semestre à montréal et qui était justement à toronto. sinon, je suis en plein dans l'organisation de mon voyage de fin d'année avec agathe, une amie de sciences po. le plan: arrivée à salt lake city, une semaine de road trip à travers les parcs nationaux (de bryce park à antelope canyon au grand canyon à yosemite à la death valley), une nuit à las vegas pour le fun, puis une semaine logées à san francisco, et éventuellement 1 ou deux jours à los angeles pour clore le tout. ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuh ça s'annonce assez fou tout ça! le problème: on a 20 ans. et je viens de me rendre compte qu'aucune entreprise de location de voiture ne loue au moins de 21 ans au départ de salt lake city. donc il va falloir trouver une solution...  otherwise hé bien, mon année à oberlin est vraiment bientôt finie et je dois avouer que ça me rend triste. je suis du genre à mettre un peu de temps à m'adapter aux endroits, et là j'arrive juste au moment où je commence à me sentir chez moi, à avoir des amis proches, un petit quotidien bien agréable, et à parler anglais sans difficultés... il va donc être un peu difficile de partir! mais, en même temps, la france me manque un peu quand même, je dois l'avouer :) et les baguettes! je crois que c'est tout pour aujourd'hui et c'est déjà pas mal. a bientôt!  posté par froggyobie à 20:38 - commentaires [0] - permalien [ # ] 16 février 2011 berlin hot&cold pour ceux que cela intéresse, voici un aperçu du projet photo que j'ai réalisé à berlin et à partir duquel j'ai choisi de faire un livre. mettez en plein écran, ça rend mieux (petit bouton avec les flèches) en bas à droite. (et vous pouvez même acheter le fameux livre sur leur site, en cliquant sur le lien juste en dessous!) berlin hot & cold | make your own book je n'en ajoute pas plus sur berlin, les photos parlent d'elles-mêmes et l'article que j'ai écrit à mi-séjour résume bien mon impression générale de la ville. posté par froggyobie à 19:44 - commentaires [1] - permalien [ # ] beginning of second semester oui oui oui je sais j'ai traîné pour écrire cet article! me voilà donc de retour à oberlin, depuis un peu plus de deux semaines maintenant, résinstallée dans mon quotidien, reprise des cours... le retour a au départ été un peu difficile -- forcément, après un mois et demi passé entre new orleans, new york, berlin, paris, puis de nouveau berlin. mais tout va mieux, un avion râté et quelques jours de blues plus tard, me voilà d'attaque pour ce deuxième semestre! qui s'annonce assez chargé... voici donc mes cours: introduction to black&white photography : le cours que je voulais absolument, seulement voilà, il n'y a que douze places et plein de prétendants... mais j'ai finalement réussi à l'obtenir! la prof a l'air vraiment super, et ça va être du boulot, des heures dans la chambre noire, mais je sais déjà que je vais adorer. premier sujet: "the absent, the hidden, the denied" (= ce qui est absent, ce qui est caché, ce qui est nié). et deux jours pour prendre 72 photos, soit deux pellicules. qui a dit impossible? je n'ai pas tout à fait fini la première, et je n'ai plus qu'une matinée pour finir, mais impossible n'est pas français! sociology: race and ethnicity in the us : je reviens à un cours un peu plus "sciences po" pour cette étude de la "race" et de l'ethnicité aux etats-unis. très intéressant lorsque l'on est français, étant donné les approches radicalement opposées qu'on adopté les deux pays et cultures quant à ce problème. j'écrirai un article dessus bientôt d'ailleurs, je ne veux pas me lancer dans de longues explications maintenant, mais songez rien qu'au mot "race": en français, il porte une connotation très négative, voire raciste, d'ailleurs on évite de l'employer; aux etats-unis ce concept est tellement monnaie courante qu'il est difficile pour un américain de comprendre le point de vue français. gender studies : lesbian, gay, bisexual, transgender and queer identities. tout un programme! ce cours porte sur un domaine d'étude, les gender/women/feminist studies qui n'est que très peu enseigné en france et qui est une des spécialités d'oberlin. très intéressant, il se rapproche de mon cours précédent à la différence près que l'on étudie les théories/discriminations/etc en fonction du genre et de la sexualité, non pas en fonction de la couleur de peau ou de l'origine ethnique. et la prof est tout bonnement passionnée! español . un cours de ciné en espagnol qui porte en particulier sur l'immigration. je ne sais pas vraiment si l'on va voir de bons films mais, au moins, ça me fera pratiquer ma troisième langue! a part ça, la température s'est bien réchauffée ces derniers jours (8 degrés? tous en t-shirt! et oui, ma notion du froid a bien changé...) mais la semaine de mon retour j'ai connu du -23. oui, moins vingt-trois. et moi qui rigolait en disant que le froid à -10/-15 que l'on a en moyenne était tout à fait supportable. oui, en effet, -10/-15 est supportable, -23 est affreux, et je plains mes compatriotes à montréal qui vivent sous -30/-40 en ce moment. a ce propos, jetez un oeil à l'album photo "winter" que je viens de créer! je crois que c'est à peu près tout! a bientôt posté par froggyobie à 19:43 - commentaires [0] - permalien [ # ] 11 janvier 2011 berlin: premières impressions je suis arrivée à berlin mercredi dernier, le 5 janvier, et ce pour un peu plus de trois semaines. explication: a oberlin, pas de cours pendant le mois de janvier mais un "winter term", à savoir un mois pendant lequel les étudiants doivent accomplir un projet personnel, d'apprendre l'hébreu à faire un mois de méditation en passant par monter une pièce de théâtre - presque tous les projets sont acceptés. puisque cette année est mon année de voyages, et puisque presque personne ne reste à oberlin en janvier et qu'il y fait très froid, j'avais depuis le début dans l'idée de partir quelque part. premier projet: un road trip en californie, finalement avorté car ma potentielle compagnonne de voyage a trouvé un stage. a quelques jours de la date limite pour décider de mon projet, j'étais bien embêtée; jusqu'à ce que mon ami vincent, qui passe sa troisième année à berlin, me propose de lui rendre visite. le billet d'avion revenant au final moins cher qu'un voyage permanent d'un mois en californie, la décision fut vite prise: je pars à berlin! et mon projet, réaliser une série de photos sur la ville ainsi qu'un beau livre ou cahier pour les présenter. vincent habite dans un immense appartement de plus de 200m² avec 4 colocataires (3 allemands, une grecque) adorables. l'un d'eux étant absent jusqu'à vendredi, j'ai même ma propre chambre en ce moment. une fois remise du décalage horaire, j'ai commencé à explorer berlin par petits bouts, de nuit et de jour. après une semaine, la ville me paraît parfois paradoxale et me laisse des sentiments contrastés. d'un côté, il y a berlin de nuit, ville de la fête, où les discothèques ferment à 10h du matin tous les jours, restent ouvertes non-stop du vendredi minuit à lundi midi, où les gens affichent des styles complètement fous, les nationalités se mélangent et où l'on se sent vraiment libre: contrairement à paris par exemple, berlin la nuit n'a aucun code, aucune obligation, on peut rencontrer plein de gens venant de tous les coins de la planète et de tous les univers très facilement, tout en se sentant toujours en parfaite sécurité. dans le même esprit, berlin et en particulier kreuzberg, le quartier où je réside, est une ville très jeune, qui attire beaucoup d'artistes et qui est le temple d'une culture "underground" particulièrement développée. c'est donc un endroit très animé et souvent surprenant. les tags de kreuzberg. il y en a partout. de l'autre côté, il y a la ville en soi - par là j'entends les rues, les bâtiments, l'esthétique. de ce point de vue là, je ne sais que penser. je refuse pour l'instant de dire que c'est "moche", parce que bien entendu je suis encore loin d'avoir tout vu; de plus la neige qui fond et le ciel gris n'aident pas vraiment. cependant, j'ai été frappée par deux choses. tout d'abord, même si je m'en doutais, berlin est une ville "neuve", dans le sens où elle a été presque entièrement détruite pendant la seconde guerre mondiale et reconstruite à partir des années 50, parfois de manière assez anarchique. l'architecture n'est donc pas très gracieuse, en tout cas dans les coins que j'ai vus. ensuite, berlin est une ville 6 fois plus étendue que paris, où il y a énormément d'espace. les rues sont très larges, les places sont immenses, il y a beaucoup de parcs, d'espaces vide même entre deux immeubles. l'impression générale est donc très différente des villes dont j'ai l'habiture. de plus, les monuments qui ont subsisté à la guerre sont absoluments monumentaux et énormes; presque intimidants. c'est donc une ville impressionnante par son espace et ses proportions... mais pas vraiment belle. son charme réside ailleurs. le berlin dom, une... énorme... cathédrale j'ai également fait un tour à l'east side gallery, la plus grande portion du mur encore debout, où de nombreux artistes ont peint des fresques, notamment en référence à la paix ou à la tolérance. c'est un très joli endroit, et la plus grande galerie à ciel ouvert du monde. une des images les plus connues de l'east side gallery je n'ai pas encore assez visité l'est pour me rendre compte des différences d'architecture entre berlin est et berlin ouest, qui sont paraît-il assez radicales. a suivre donc... posté par froggyobie à 09:44 - commentaires [0] - permalien [ # ] 05 janvier 2011 new york part 2 - new year's eve new york again ! vous allez vous moquer de moi mais je suis arrivée avec la sensation de déjà connaître la ville, son plan, son métro, tout ça. i am almost a new yorker now. donc, après s’être installées dans la première auberge de jeunesse (nous n’avions pas pu en trouver une libre pour les cinq nuits), nous voilà parties vers soho pour shopper un petit peu. et qui croisons-nous en chemin, à peine entrées dans le métro ? rina et ses amis, qui passaient également le nouvel an à new york ! le lendemain, nous partons pour la statue de la liberté mais nous déchantons vite à la vue de la queue et décidons d’y retourner un autre jour, à la première heure. nous nous sommes donc baladées à chelsea, fait un tour dans le chelsea hotel puis à greenwich village. chelsea hotel enfin, nous sommes retournées à l’hôtel pour nous préparer pour notre réveillon ! nous nous sommes offert un délicieux repas de réveillon dans un restaurant très sympa avant de tenter de rejoindre rina et ses amis à times square. je dis bien tenter… arrivées vers 20h, une grande partie de times square était déjà bouclée (en fait le quartier est bouclé pour l’évènement au fur et à mesure (42 e rue, puis 43 e … et ainsi de suite jusqu’au niveau de central park, quelque chose comme la 59 e ). on ne peut rentrer que par des points précis. au bout d’un certain temps, nous avons fini par trouver une entrée, nous faisons la queue 40minutes jusqu’à… se voir refuser l’entrée à cause du sac à dos de laura. a deux doigts de retourner changer de sac à l’hôtel, laura a finalement eu l’idée de plier le sac à dos et de le cacher dans mon sac. nous retournons alors dans la queue… mais l’entrée vient juste de fermer. nous voilà donc reléguées encore quelques rues plus haut, c’est-à-dire vraiment loin de times square. déçues au début, nous avons finalement eu beaucoup de chance car étant les premières à rentrer dans le « slot », nous étions accoudées aux barrières – ce qui veut dire vue dégagée sur times square, même étant un peu loin, et un point d’appui pour ces longues heures passées debout. et en plus, il faisait exceptionnellement bon pour cette époque de l’année. ce fut un moment très sympa : nous avons sympathisé avec tous nos voisins (enfin, surtout laura…), les policiers qui s’occupaient de la sécurité étaient tous adorables (les policiers français pourraient en prendre de la graine, d’ailleurs), et puis enfin l’excitation du compte à rebours déclamé par toute la foule et les cris de joie à minuit. et le feu d’artifice sur central park ! j’ai été juste un petit peu déçue par la boule de cristal qui descend sur times square : c’est un vrai mythe, elle est minuscule en vrai. nous sommes ensuite allées nous coucher directement – et oui, pas 21 ans = pas de fête ! minuit! et nous deux prises en photo par un gentil policier premier janvier : départ de la première auberge pour s’installer dans celle que j’avais déjà testée. l’après midi, nous avons visité une bonne partie du museum of modern art – c’était vraiment super de voir en vrai tous ces tableaux que j’ai étudiés en cours d’histoire de l’art, des demoiselles d’avignon de picasso aux nymphéas de monet en passant par pollock et mondrian. un très très bon moment, laura et moi avons été enchantées par le musée. dimanche 2 janvier au matin, nous sommes allées assister à une messe gospel dans une église d’harlem. je ne sais plus trop si j’en ai parlé sur ce blog, mais j’ai assisté à une messe catholique, ma première messe, à oberlin il y a environ un mois et – sans vouloir offenser personne – j’ai été assez choquée par l’aspect négatif du message qui est transmis aux fidèles (« vous êtes des pêcheurs, repentez-vous, sacrifiez-vous »). cette messe là n’était donc pas catholique mais protestante (enfin, une des innombrables variantes du protestantisme qui existent aux etats-unis). et j’y ai passé un très bon moment : étant athée, j’ai vraiment du mal à comprendre le pourquoi du comment, mais malgré cela le message transmis est immensément plus positif, il y est question d’amour, de vie et de liberté, les gens chantent et tapent dans leurs mains comme ils le veulent, répondent au pasteur (qui était une femme) comme ils le veulent et peuvent même l’interrompre pendant son discours. la musique et les chants étaient entraînants et joyeux, quoique objectivement pas extraordinaires. cependant, il faut remarquer que l’église était remplie à 75% de touristes, et qu’il n’y avait que très peu de fidèles – en grande majorité de vieilles femmes. comme quoi, la déchristianisation ne concerne pas que l’europe. après la messe, nous nous sommes baladées dans central park – sous la neige suite à la tempête que nous avons évitée une semaine avant ; c’était magnifique ! enfin, après un passage par l’upper east side, nous sommes redescendues à union square pour faire un peu les magasins. central park tout blanc lundi, c’est le moment de réessayer : nous nous levons à 7h du matin pour aller faire un tour à la statue de la liberté. après quelques petits aléas de métro, nous rejoignons la queue qui est bien plus réduite que le premier jour. mais nous nous rendons vite compte qu’elle reste bien longue… et ce jour là, malgré un temps magnifique, la température a décidé de chuter de 15degrés : nous sommes habillées comme pour les 10 degrés de la veille, et il fait moins 5. et la queue a duré deux heures et demi. je crois pouvoir dire que je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie. serieusement. c’était horrible horrible horrible. derrière nous, un petit garçon mexicain d’environ 12 ans a fini par se mettre à pleurer à cause du froid et ne s’est pas arrêté de pleurer pendant une heure – sans se plaindre, il était super courageux, mais il nous a vraiment déchiré le cœur le pauvre (et je ne m’apitoie pas souvent sur les enfants !). enfin bref, après ce moment de souffrance nous avons enfin embarqué dans le ferry. trop congelées, nous n’avons pas profité à fond de liberty island où se trouve la statue (malgré les photos où nous essayons de paraître heureuses). c’est à l’intérieur du musée de l’immigration d’ellis island que nous avons enfin pu nous réchauffer. pour ceux qui ne connaîtraient pas, ellis island a été pendant près d’un siècle la porte d’entrée des immigrants aux etats-unis. le musée retrace l’histoire du lieu, mais aussi de l’immigration en général. c’est un musée très bien fait et parfois assez émouvant. il est frappant de voir à quel point les américains n’ont pas la même vision de l’immigration que les français : vous imaginez un musée de l’immigration en france, vous ? pour eux, l’immigration est essentiellement quelque chose de positif, et presque tous les américains peuvent retrouver un immigrant dans leur ascendance proche. cela fait entièrement partie du mythe américain : terre promise et terre d’accueil. cela ne veut bien sûr pas dire que les immigrants ont toujours été ou sont toujours les bienvenus en toutes circonstances, mais la conception américaine de l’immigration est foncièrement positive. et les français en auraient pas mal à apprendre – sans être manichéenne hein, je ne veux pas simplifier le problème. de retour à new york, mauvaise nouvelle : nous avions réservé des tickets pour aller voir mary poppins sur brodway, mais un email nous prévient que le show est finalement complet. a la dernière minute, nous trouvons des places pour the fantasticks au snapple theater et nous y rendons sans avoir aucune idée de ce que nous allons voir. quelle ne fut pas notre surprise de rentrer dans un mini mini mini théâtre ! (pour l’anecdote, on était super contentes d’avoir obtenu des places dans l’orchestre au troisième rang, mais en fait… il n’y avait rien d’autre qu’un orchestre et seulement 4 rangs). nous n’avons donc pas assisté à une superproduction, loin de là, mais à une comédie musicale qui se joue sur broadway depuis les années 60 et qui nous a donné un bon aperçu du broadway style. nous avons passé un bon moment, c’était très drôle. un seul (gros) défaut : la chanteuse principale avait une voix horrible. horrible. horrible. a te faire faire la grimace à chaque fois qu’elle poussait la chansonnette. cela reste pour moi un mystère qu’elle ait pu être choisie, même si par ailleurs c’était une plutôt bonne actrice. nous avons ensuite pris un dessert chez ellen's stardust, un restaurant sur broadway où les serveurs sont des aspirants broadway stars et chantent tout le temps. tellement kitsch! chez ellen's stardust voilà donc ce qui clôt en beauté nos cinq jours new yorkais ! mardi 4, j’ai accompagné laura prendre le bus avant de me rendre moi-même à l’aéroport. a l’heure où j’écris ces lignes, il est minuit 19, je suis dans l’avion pour berlin, j’arrive dans quatre heures. a bientôt pour de nouvelles aventures! photos des deux semaines: albums "louisiana" et "new york - new year's eve" posté par froggyobie à 15:41 - commentaires [2] - permalien [ # ] new orleans nous y avons passé la seconde moitié de notre séjour, du 25 au 30 décembre. pour s’y rendre, il faut traverser le lac pontchartrain en passant par le plus long pont du monde (environ 40km). la vue est parait-il magnifique, mais nous l’avons fait de nuit. le pont vu de l'avion, en quittant la nouvelle orléans nous avons logé chez la meilleure amie de taylor, margery, qui fait ses études là-bas et habite dans un appartement avec son frère. ce n’est donc plus la même ambiance : nous quittons la banlieue chic et ses familles! la nouvelle orléans ne ressemble pas vraiment à une ville. a part « downtown », le quartier financier qui est plutôt petit, on n’y trouve pas vraiment d’immeubles mais plutôt des maisons, des maisons, des maisons – et pas des moindres, encore une fois. d’après ce que taylor nous a expliqué, il n’y a pas vraiment de centre-ville mais plutôt des quartiers qui ont chacun leur centre d’attraction et de vie. le french quarter le plus connu – et le plus beau – d’entre eux est le french quarter, quartier historique très touristique à l’architecture emblématique. beaucoup de rues portent un nom français (rue bourgogne ! et oui ! mais la plus connue reste bourbon street). en effet, la louisiane était autrefois française et a été revendue aux etats-unis par napoléon en 1803. la nouvelle-orléans était en particulier une ville de plaisirs et de luxure où beaucoup de prostituées françaises se sont installées. aujourd’hui, cette influence française se traduit de deux façons particulières: - les cajuns sont une communauté francophone vivant en louisiane, on les appelle également les acadiens. il faut cependant avouer que peu de jeunes parlent encore le cajun french… leur accent se rapproche de l’accent québécois, à cette différence près qu’il est quasiment incompréhensible. nous avons assisté à un concert de cajun music – en gros, de la country chantée en français – mais n’avons pas pu comprendre un mot! - la fleur de lys, symbole des rois de france, est restée le symbole de la louisiane. et les habitants sont très fiers de leur etat, on voit donc des fleurs de lys (prononcer « fleuw de li ») à toutes les sauces : tatouages, drapeaux, gâteaux, bijoux... une observation. la nouvelle orléans dont la population est noire à 67%. or, ce n’est pas du tout l’impression qui subsiste de ces quelques jours passés là bas, tout simplement parce que les différentes communautés ne se mélangent pas, ne fréquentent pas les mêmes quartiers, pas les mêmes écoles. etant avec des blancs, nous n’avons rencontré que des blancs et fréquenté des quartiers où il y a très peu de noirs. un exemple assez radical du « compartimentage » américain. un "fun fact": les chiens. j'ai eu l'impression qu'en louisiane, tout le monde a un chien (ou plusieurs, d’ailleurs). et quand je dis tout le monde, je veux dire que 90% des gens que nous avons rencontrés possédaient un chien – sans exagérer le moins du monde. et ils sont tous fous de leurs chiens… taylor ne pouvait pas faire un pas dans la rue avec son chien clarence sans qu’une personne sur deux s’arrête pour le caresser ou faire un compliment - et je n'exagère vraiment pas. taylor et son chien chéri, clarence carter une activité culturelle . le dernier jour, nous avons fait un tour au new orleans museum of art, qui était vraiment super en plus d’être gratuit. on y trouve de belles pièces, notamment impressionnistes – pas mal de degas par exemple. un accent . le southern accent. lent et monotone, mais plutôt mélodique quand même. trop cooool. une anecdote. la viste chez jill, meilleure amie de la mère de taylor, qui possède un immeuble downtown (oui, oui, un immeuble). son appartement est absolument magnifique, il pourrait faire la couverture d'un magazine d'architecture intérieure. jill est une femme d'environ 60 ans assez excentrique et extrêmement gentille. nous y sommes allées également pour regarder un match de football américain opposant les new orleans saints à l'équipe d'atlanta sur... le toit. et oui, l'appartement donne sur un toit/terrasse immense, où les enfants de jill avaient installés un écran géant pour pouvoir regarder le match. ambiance de folie, tout le monde était aux couleurs de l'équipe, et même jill qui, en bonne excentrique, avait une tenue vraiment folle (malheureusement je n'ai pas pris de photos). bon, et la vraie anecdote, c'est que quelques scènes du prochain film de bruce willis sont tournées dans ce même appartement cette semaine. hééé oui! l'appartement et son toit mais ce que je retiens de new orleans ce sont surtout deux choses: la nourriture… tout est dit. des restaurants à tous les coins de rue, notamment le long de magazine street. des restaurants de toutes nationalités à des prix très abordables (comme un peu partout aux etats-unis) – nous avons notamment dégusté des tapas caribéens et c’était dé-li-cieux! la musique ! surtout la musique ! nous avons passé deux soirées de suite dans des clubs de jazz, qui plus est à l’écart des coins touristiques pour plus d’authenticité. le premier soir était absolument génial. je ne me souviens absolument pas du nom du groupe mais les musiciens étaient impressionnants, et le chanteur a su enflammer la salle. le lendemain, nous avons assisté à un concert plus classique mais également très présent. a noter également, le laxisme de la nouvelle orléans quant à l’âge pour entrer dans les bars : laura et moi n’avons pas 21 ans mais on nous a laissé rentrer, ce que ne serait jamais arrivé dans d’autres coins des etats-unis (en tout cas pas ceux où je suis allée). mais la musique ce ne fut pas que les bars et le jazz ! nous avons passé plusieurs soirées avec les cousins de taylor, qui sont un peu plus âgés (entre 25 et 30 ans) et qui sont musiciens. sa cousine et son cousin, frère et sœur donc, habitent une superbe maison sur magazine street en colocation avec un de leur ami qui est lui compositeur. l’endroit est rempli d’instruments de musique et tout le monde sait jouer de tout. nous y avons passé des moments absolument géniaux, entre jeux de cartes et improvisation musicale. laura et moi sommes reparties jeudi 30 décembre à l’aube, après une nuit blanche, pour aller passer cinq jours à new york. ce ne fut pas sans un petit/gros pincement au cœur, tellement nous avons passé de bons moments, rencontré des gens extraordinairement accueillants, et découvert plein de jolies choses. posté par froggyobie à 15:38 - commentaires [0] - permalien [ # ] covington, louisiana les parents de taylor n’habitent pas exactement à la nouvelle orléans mais à covington, en grande banlieue (à environ 1h de la nouvelle orléans), et c’est là que nous avons passé la première partie de notre séjour. a peine arrivées, taylor nous présente à sa meilleure amie, margery, très drôle et absolument adorable, qui nous invite à une soirée de noël chez des amis de sa famille, les dougleys. oui, parce que noël aux etats-unis ce n’est pas juste le 24 et le 25, ça dure deux semaines. de nombreuses fêtes de noël ouvertes à la famille et aux amis ont lieu, tout le monde fait des cadeaux à tout le monde et les offre plus ou moins n’importe quand (« tu veux ton cadeau maintenant ? » « euuuuh… ouais »), sans grand enthousiasme ni de la part de celui qui offre ni de celui qui reçoit. donc pas vraiment d’ouverture des cadeaux tous ensemble le 24 à minuit ou le 25 au matin. j’avoue que j’ai trouvé un peu dommage cet espèce de désenchantement qui ne colle pas du tout à l’exubérance de leur esprit de noël. en effet, les américains n’ont pas le même sens de la décoration de noël que nous. ici, les maisons sont littéralement couvertes de lumières et les jardins remplis de personnages de noël lumineux en tout genre – père noël, renne, elfe, bonhomme de neige, traineaux... un exemple de décorations folles, malheureusement pas allumé celui-là (les voisins se sont plaints car cela faisait trop de lumière) la fête de noël chez les dougleys nous a permis de commencer notre séjour en beauté et de faire l’expérience de la fameuse hospitalité du sud. qui est incroyable ! tout d’abord, nous avons un peu fait sensation en tant que deux françaises, chacun y allait de sa petite phrase en français. nous avons été reçues comme si nous faisions partie de la famille alors que nous n’étions que des amis d’amis d’amis (et rajoutez un « ami » pour laura). le diner fut délicieux et très drôle, ponctué par des cantiques de noël que tout le monde chantait en cœur. un vrai moment de joie. la famille dougley chantant des "christmas carols"... qui a dit qu'on se croirait dans un film? nous étant bien entendues avec les jeunes de notre âge qui étaient là, nous sommes ensuite tous allés dans un bar du centre de covington, où le barman, qui aimait beaucoup la france, a refusé que laura et moi payions nos verres. ensuite, direction une autre fête de noël (de « jeunes » cette fois-ci) chez une amie de lycée de taylor, toujours en compagnie des amis rencontrés chez les dougleys. nous nous retrouvons alors dans un véritable film : une maison immense, des gens partout, la fête sous une espèce de chapiteau construit dans le jardin, des tonnes de 4x4 garés devant la maison – appartenant aux invités, puisqu’en louisiane le concept de « voiture » ne semble pas exister. le jardin contenait entre autres une rivière et deux jet-skis. liste non exhaustive, bien évidemment. ce qui m’amène à la maison de taylor. celle-ci se situe dans un quartier privé où d’immenses maisons sont parsemées au milieu des bois – on a du mal à imaginer qu’il s’agit d’une ville. imaginez un peu desperate housewives en dix fois plus riche. voilà, vous y êtes. la maison de taylor est extraordinaire, mais ce n’est rien à côté d’autres maisons que nous avons découvertes plus tard en se promenant dans le quartier. bien sûr, comme toute maison de banlieue qui se respecte, elle est parfaitement décorée pour noël, et tous les détails sont parfaitement propres et parfaitement en place – bien entendu, il y a des domestiques pour s’en occuper. et je n’ai pas mentionné la magnifique piscine avec jacuzzi chauffé, utilisable à toute époque de l’année. c’est à la fois très beau et un peu triste, car cela manque de vie (en tout cas quand nous sommes arrivées car il n’y avait personne dans la maison depuis une semaine). la maison la plus impressionante du quartier... suivie par la piscine de chez taylor... et en dessous le "lac du quartier" (hé oui!) nous avons rencontré la mère de taylor, katie, le lendemain. c’est une dame très charmante et vraiment très gentille qui a su nous accueillir, laura et moi, avec beaucoup de chaleur. cependant, après quelques jours passés en sa compagnie et avoir rencontré d'autres personnes du même milieu, nous n’avons pu nous empêcher d’avoir l’impression de gens comblés matériellement mais finalement plutôt malheureux – oui, je sais, c’est cucul, mais c’était vraiment ça. nous avons passé le réveillon chez la grande sœur de taylor, katerine, où la famille s’est réunie. là encore, les gens étaient charmants et nous ont vraiment bien accueilli. le réveillon n’est pas vraiment « the big thing » comme il peut l’être en france : personne ne s’habille classe, on ne mange pas à table mais on se sert comme on veut au buffet, pas de saumon fumé-dinde-foie gras-saint jacques mais plutôt des « macaroni and cheese », une salade et pour finir un « bread pudding » (à se damner!). le lendemain, nous avons mangé un repas de noël avec la famille plus immédiate chez les parents de taylor. juste avant, laura et moi avions offert leurs cadeaux à taylor et à sa mère, et ils se trouve que dans leur grande gentillesse elles en avaient pour nous aussi… et pas des moindre : j’ai hérité d’un appareil photo génialissime, un holga (http://fr.wikipedia.org/holga) ainsi que d’un porte-monnaie et de bougies électriques. les christmas stockings, chausettes de noël qui remplacent nos souliers sous le sapin et sont remplies de gagdets le matin de noël et le soir de noël, nous voilà parties pour la nouvelle orléans. posté par froggyobie à 15:33 - commentaires [0] - permalien [ # ] 1 2 > >> blog hébergé par canalblog | plan du site | blog tourisme et voyages créé le 27/03/2010 | contacter l'auteur | signaler un abus

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